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Auteur Jean-Michel Croisille |
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Titre : La "Dolce Vita" à Pompéi Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Michel Croisille, Auteur Année de publication : 1986 Article en page(s) : p.50 à 58 Langues : Français (fre) Catégories : Lieux:Entités du passé:Monde antique:Monde romain:Italie romaine Résumé :
Derrière l'inestimable ensemble de monuments, d'habitations et d'œuvres d'art révélés par les fouilles archéologiques depuis deux siècles, Jean-Michel Croisille saisit la vie quotidienne des habitants de Pompéi. Avant que le ciel punisse la cité radieuse de Campanie en l'ensevelissant sous les cendres le 24 août 79.
Au premier siècle avant notre ère naquit, peut-être à Pompéi, le poète et philosophe Lucrèce (vers 98-55 av. J.-C). Fidèle à la doctrine de son maître Épicure, il prétendait que l'unique but de l'homme devait être la recherche du plaisir le plus grand possible. Cette doctrine a suscité des controverses passionnées entre les philosophes. Si Lucrèce était pompéien, le spectacle enchanteur de la baie de Naples, la richesse d'une terre féconde, la présence d'un soleil radieux, la douceur du climat et la beauté nonchalante des habitants ont sans doute été pour quelque chose dans cette doctrine. Mais faut-il entendre le plaisir au sens vulgaire de « jouissance physique par satisfaction corporelle » ou en un sens plus profond ? La satiété obtenue par l'assouvissement des instincts suffit-elle ? La dolce vita n'engendre-t-elle pas mélancolie et désespoir ?Note de contenu :
in L'histoire > N° 94 (Novembre 1986) . - p.50 à 58[article] La "Dolce Vita" à Pompéi [texte imprimé] / Jean-Michel Croisille, Auteur . - 1986 . - p.50 à 58.
Langues : Français (fre)
in L'histoire > N° 94 (Novembre 1986) . - p.50 à 58
Catégories : Lieux:Entités du passé:Monde antique:Monde romain:Italie romaine Résumé :
Derrière l'inestimable ensemble de monuments, d'habitations et d'œuvres d'art révélés par les fouilles archéologiques depuis deux siècles, Jean-Michel Croisille saisit la vie quotidienne des habitants de Pompéi. Avant que le ciel punisse la cité radieuse de Campanie en l'ensevelissant sous les cendres le 24 août 79.
Au premier siècle avant notre ère naquit, peut-être à Pompéi, le poète et philosophe Lucrèce (vers 98-55 av. J.-C). Fidèle à la doctrine de son maître Épicure, il prétendait que l'unique but de l'homme devait être la recherche du plaisir le plus grand possible. Cette doctrine a suscité des controverses passionnées entre les philosophes. Si Lucrèce était pompéien, le spectacle enchanteur de la baie de Naples, la richesse d'une terre féconde, la présence d'un soleil radieux, la douceur du climat et la beauté nonchalante des habitants ont sans doute été pour quelque chose dans cette doctrine. Mais faut-il entendre le plaisir au sens vulgaire de « jouissance physique par satisfaction corporelle » ou en un sens plus profond ? La satiété obtenue par l'assouvissement des instincts suffit-elle ? La dolce vita n'engendre-t-elle pas mélancolie et désespoir ?Note de contenu :
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Titre : Les mystères de la villa des Papyrus Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Michel Croisille, Auteur Année de publication : 1991 Article en page(s) : p. 102 à 109 Langues : Français (fre) Catégories : Lieux:Entités du passé:Monde antique:Monde romain:Italie romaine Résumé :
La villa des Papyrus était un de ces lieux romains de rêve anéantis par l'éruption du Vésuve, il y a presque deux mille ans. Cette demeure somptueusement décorée a été fouillée entre 1750 et 1765. On a retrouvé une partie de son immense bibliothèque, des sculptures et des fragments de peintures. Elle accueillait vraisemblablement des épicuriens venus méditer au calme, face à la baie de Naples.
JTrès de Naples, entre 1750 et 1765, sous le règne de Charles III de Bourbon, roi des Deux-Siciles, on a fouillé une des plus belles villas antiques du littoral campa-nien, une de celles que le Vésuve a englouties en même temps que Pompéi, Herculanum et Stabies, en l'an 79 de notre ère. Cette demeure s'étendait à l'ouest d'Herculanum, parallèlement à la côte qu'elle surplombait sur un front d'environ 250 mètres. Exécutées grâce à des puits et des galeries creusés dans le tuf - provenant d'une coulée de lave -, les fouilles furent interrompues après 1765. On reboucha les galeries. Seuls subsistent les comptes rendus des fouilleurs, un ensemble inestimable de sculptures et le contenu d'une bibliothèque constituée de rouleaux de papyrus, hélas ! partiellement carbonisés.
in L'histoire > N° 143 (Avril 1991) . - p. 102 à 109[article] Les mystères de la villa des Papyrus [texte imprimé] / Jean-Michel Croisille, Auteur . - 1991 . - p. 102 à 109.
Langues : Français (fre)
in L'histoire > N° 143 (Avril 1991) . - p. 102 à 109
Catégories : Lieux:Entités du passé:Monde antique:Monde romain:Italie romaine Résumé :
La villa des Papyrus était un de ces lieux romains de rêve anéantis par l'éruption du Vésuve, il y a presque deux mille ans. Cette demeure somptueusement décorée a été fouillée entre 1750 et 1765. On a retrouvé une partie de son immense bibliothèque, des sculptures et des fragments de peintures. Elle accueillait vraisemblablement des épicuriens venus méditer au calme, face à la baie de Naples.
JTrès de Naples, entre 1750 et 1765, sous le règne de Charles III de Bourbon, roi des Deux-Siciles, on a fouillé une des plus belles villas antiques du littoral campa-nien, une de celles que le Vésuve a englouties en même temps que Pompéi, Herculanum et Stabies, en l'an 79 de notre ère. Cette demeure s'étendait à l'ouest d'Herculanum, parallèlement à la côte qu'elle surplombait sur un front d'environ 250 mètres. Exécutées grâce à des puits et des galeries creusés dans le tuf - provenant d'une coulée de lave -, les fouilles furent interrompues après 1765. On reboucha les galeries. Seuls subsistent les comptes rendus des fouilleurs, un ensemble inestimable de sculptures et le contenu d'une bibliothèque constituée de rouleaux de papyrus, hélas ! partiellement carbonisés.

