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Auteur Hervé Duchêne |
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Titre : Archéologues, A la conquête d'Athènes Type de document : texte imprimé Auteurs : Hervé Duchêne, Auteur Année de publication : 1996 Article en page(s) : p.19 à 21 Langues : Français (fre) Résumé : La mise au jour de vestiges sur l'Acropole, la découverte des sanctuaires de Délos et de Delphes ... Autant de succès des archéologues de l'École française d'Athènes, une institution créée il y a 150 ans. Récit d'une épopée.
Sainte-Beuve a revendiqué la gloire d'avoir songé, le premier, à fonder l'École française d'Athènes dont on fête aujourd'hui le cent cinquantenaire. Il en aurait eu l'idée, dès 1841, après avoir senti, grâce aux lectures faites avec un ami né en Epire (région du Nord-Ouest de la Grèce), les éléments de continuité entre le grec moderne et la langue des chefs-d'œuvre de l'Antiquité. Cinq années durant, l'historien de Port-Royal développa son projet dans un milieu philhellène fier d'avoir participé à l'indépendance de la Grèce1. Il usa de son influence d'homme de lettres auprès du roi Louis-Philippe (1830-1848) et de son entourage.
in L'histoire > N° 202 (Septembre 1996) . - p.19 à 21[article] Archéologues, A la conquête d'Athènes [texte imprimé] / Hervé Duchêne, Auteur . - 1996 . - p.19 à 21.
Langues : Français (fre)
in L'histoire > N° 202 (Septembre 1996) . - p.19 à 21
Résumé : La mise au jour de vestiges sur l'Acropole, la découverte des sanctuaires de Délos et de Delphes ... Autant de succès des archéologues de l'École française d'Athènes, une institution créée il y a 150 ans. Récit d'une épopée.
Sainte-Beuve a revendiqué la gloire d'avoir songé, le premier, à fonder l'École française d'Athènes dont on fête aujourd'hui le cent cinquantenaire. Il en aurait eu l'idée, dès 1841, après avoir senti, grâce aux lectures faites avec un ami né en Epire (région du Nord-Ouest de la Grèce), les éléments de continuité entre le grec moderne et la langue des chefs-d'œuvre de l'Antiquité. Cinq années durant, l'historien de Port-Royal développa son projet dans un milieu philhellène fier d'avoir participé à l'indépendance de la Grèce1. Il usa de son influence d'homme de lettres auprès du roi Louis-Philippe (1830-1848) et de son entourage.
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Titre : Les découvertes de Schliemann Type de document : texte imprimé Auteurs : Hervé Duchêne, Auteur Année de publication : 1994 Article en page(s) : p. 50 à 52 Langues : Français (fre) Catégories : Entités temporelles:Périodisations:Antiquité:Antiquité gréco-romaine:Antiquité Grecque Résumé :
Sites dévastés, trésors pillés, reconstitutions abusives, interprétations fantaisistes... Schliemann a commis d'innombrables excès sur ses chantiers de fouilles. Pourtant, les archéologues reconnaissent aujourd'hui en lui un grand précurseur. Pour Hervé Duchêne, spécialiste d'histoire grecque, il a été le premier à redonner vie au monde grec de l'Antiquité.
CE QUE SCHLIEMANN A TROUVE A TROIE
Que valent les découvertes faites à Troie par Heinrich Schliemann ? On reproche habituellement à l'archéologue allemand sa désinvolture vis-à -vis des sites auxquels il s'est intéressé. Il est indéniable qu'il n'a pas hésité à assembler selon son goût particulier, pour les présenter au public, des objets qui n'avaient aucun rapport entre eux et qu'il n'avait pas trouvés au même endroit. On ne peut non plus passer sous silence le fait qu'il ait négligé tout ce qui ne l'intéressait pas au premier chef, c'est-à -dire tout ce qui ne correspondait pas au niveau dit de Troie II (cf. repères « Les neuf vies de Troie», p. 51 et qui constituait un obstacle aux fouilles qu'il voulait mener sur ce qu'il imaginait être la cité de Priam.
in L'histoire > N° 174 (Février 1994) . - p. 50 à 52[article] Les découvertes de Schliemann [texte imprimé] / Hervé Duchêne, Auteur . - 1994 . - p. 50 à 52.
Langues : Français (fre)
in L'histoire > N° 174 (Février 1994) . - p. 50 à 52
Catégories : Entités temporelles:Périodisations:Antiquité:Antiquité gréco-romaine:Antiquité Grecque Résumé :
Sites dévastés, trésors pillés, reconstitutions abusives, interprétations fantaisistes... Schliemann a commis d'innombrables excès sur ses chantiers de fouilles. Pourtant, les archéologues reconnaissent aujourd'hui en lui un grand précurseur. Pour Hervé Duchêne, spécialiste d'histoire grecque, il a été le premier à redonner vie au monde grec de l'Antiquité.
CE QUE SCHLIEMANN A TROUVE A TROIE
Que valent les découvertes faites à Troie par Heinrich Schliemann ? On reproche habituellement à l'archéologue allemand sa désinvolture vis-à -vis des sites auxquels il s'est intéressé. Il est indéniable qu'il n'a pas hésité à assembler selon son goût particulier, pour les présenter au public, des objets qui n'avaient aucun rapport entre eux et qu'il n'avait pas trouvés au même endroit. On ne peut non plus passer sous silence le fait qu'il ait négligé tout ce qui ne l'intéressait pas au premier chef, c'est-à -dire tout ce qui ne correspondait pas au niveau dit de Troie II (cf. repères « Les neuf vies de Troie», p. 51 et qui constituait un obstacle aux fouilles qu'il voulait mener sur ce qu'il imaginait être la cité de Priam.Delphes : Bataille d'archéologues autour d'un sanctuaire / Hervé Duchêne in L'histoire, N° 156 (Juin 1992)
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Titre : Delphes : Bataille d'archéologues autour d'un sanctuaire Type de document : texte imprimé Auteurs : Hervé Duchêne, Auteur Année de publication : 1992 Article en page(s) : p. 76 à 78 Langues : Français (fre) Catégories : Entités temporelles:Périodisations:Antiquité:Antiquité gréco-romaine:Antiquité Grecque Résumé :
Le Grand Palais accueillera à l'automne 1992 une exposition consacrée aux Étrusques. On connaît surtout ce peuple de l'Italie centrale par les témoignages archéologiques qu'il nous a laissés. Sa langue, en revanche, nous reste largement obscure. Et pourtant, la découverte à Pyrgi de trois lamelles d'or gravées en étrusque et en phénicien avait fait naître un grand espoir*.
1964 : on découvre à Pyrgi, port de Caeré - une des plus grandes cités-États étrusques, l'actuelle Cer-veteri -, trois lamelles d'or portant des inscriptions en étrusque et en phénicien. La nouvelle suscite l'enthousiasme chez les savants : grâce à cette nouvelle « pierre de Rosette », pourrait-on enfin déchiffrer l'étrusque, cette langue de l'Italie centrale antique encore largement inconnue ?
La déception fut presque immédiate. Les textes étrusques et phéniciens n'étaient en effet pas identiques ; ils parlaient du même événement, mais n'étaient pas le décalque l'un de l'autre. En outre, le phénicien ne se laisse pas facilement traduire et les spécialistes ont proposé plusieurs interprétations du texte. Quelques progrès ont néanmoins été réalisés grâce à ces lamelles : par exemple on sait désormais que le chiffre trois se dit « ci » en étrusque, un terme qui montre bien que cette langue n'est pas indo-européenne.
in L'histoire > N° 156 (Juin 1992) . - p. 76 à 78[article] Delphes : Bataille d'archéologues autour d'un sanctuaire [texte imprimé] / Hervé Duchêne, Auteur . - 1992 . - p. 76 à 78.
Langues : Français (fre)
in L'histoire > N° 156 (Juin 1992) . - p. 76 à 78
Catégories : Entités temporelles:Périodisations:Antiquité:Antiquité gréco-romaine:Antiquité Grecque Résumé :
Le Grand Palais accueillera à l'automne 1992 une exposition consacrée aux Étrusques. On connaît surtout ce peuple de l'Italie centrale par les témoignages archéologiques qu'il nous a laissés. Sa langue, en revanche, nous reste largement obscure. Et pourtant, la découverte à Pyrgi de trois lamelles d'or gravées en étrusque et en phénicien avait fait naître un grand espoir*.
1964 : on découvre à Pyrgi, port de Caeré - une des plus grandes cités-États étrusques, l'actuelle Cer-veteri -, trois lamelles d'or portant des inscriptions en étrusque et en phénicien. La nouvelle suscite l'enthousiasme chez les savants : grâce à cette nouvelle « pierre de Rosette », pourrait-on enfin déchiffrer l'étrusque, cette langue de l'Italie centrale antique encore largement inconnue ?
La déception fut presque immédiate. Les textes étrusques et phéniciens n'étaient en effet pas identiques ; ils parlaient du même événement, mais n'étaient pas le décalque l'un de l'autre. En outre, le phénicien ne se laisse pas facilement traduire et les spécialistes ont proposé plusieurs interprétations du texte. Quelques progrès ont néanmoins été réalisés grâce à ces lamelles : par exemple on sait désormais que le chiffre trois se dit « ci » en étrusque, un terme qui montre bien que cette langue n'est pas indo-européenne.

