CARA
Détail de l'auteur
Auteur Yann Le Bohec |
Documents disponibles écrits par cet auteur (4)
Affiner la recherche
[article]
Titre : Les deux batailles d'Alésia Type de document : texte imprimé Auteurs : Yann Le Bohec, Auteur Année de publication : 1995 Article en page(s) : p.50 à 55 Langues : Français (fre) Résumé :
On connaît la première bataille d'Alésia, qui vit en 52 av. J.-C. la défaite de Vercin-gétorix devant les troupes de César. On sait moins qu'il y en eut une seconde, commencée au XIXe siècle, lorsque la Bourgogne et la Franche-Comté se disputèrent la propriété du site.
Les Gallo-Romains, que l'on appelle aujourd'hui Français, paraissent éternellement voués aux divisions. Comme sur beaucoup d'autres points, ils se partagent sur ce qu'il faut penser d'Alésia, bataille qui vit Vercingétorix se rendre à César en 52 av. J.-C. Certains, qui se sentent plus « Gallo » que « Romains », préfèrent oublier ce mauvais souvenir. D'autres au contraire s'en font gloire. Dans notre pays, on se vante d'avoir été vaincu, et nos voisins européens restent toujours quelque peu surpris quand on leur dit que Paris possède une station de métro ou une rue d'Alésia. C'est que cette bataille - qui fut d'ailleurs surtout un siège - a suscité et suscite encore passions, polémiques et discordes.
in L'histoire > N° 191 (Septembre1995) . - p.50 à 55[article] Les deux batailles d'Alésia [texte imprimé] / Yann Le Bohec, Auteur . - 1995 . - p.50 à 55.
Langues : Français (fre)
in L'histoire > N° 191 (Septembre1995) . - p.50 à 55
Résumé :
On connaît la première bataille d'Alésia, qui vit en 52 av. J.-C. la défaite de Vercin-gétorix devant les troupes de César. On sait moins qu'il y en eut une seconde, commencée au XIXe siècle, lorsque la Bourgogne et la Franche-Comté se disputèrent la propriété du site.
Les Gallo-Romains, que l'on appelle aujourd'hui Français, paraissent éternellement voués aux divisions. Comme sur beaucoup d'autres points, ils se partagent sur ce qu'il faut penser d'Alésia, bataille qui vit Vercingétorix se rendre à César en 52 av. J.-C. Certains, qui se sentent plus « Gallo » que « Romains », préfèrent oublier ce mauvais souvenir. D'autres au contraire s'en font gloire. Dans notre pays, on se vante d'avoir été vaincu, et nos voisins européens restent toujours quelque peu surpris quand on leur dit que Paris possède une station de métro ou une rue d'Alésia. C'est que cette bataille - qui fut d'ailleurs surtout un siège - a suscité et suscite encore passions, polémiques et discordes.
[article]
Titre : Il faut détruire Carthage ! Type de document : texte imprimé Auteurs : Yann Le Bohec, Auteur Année de publication : 1997 Article en page(s) : p. 64 à 69 Langues : Français (fre) Catégories : Entités temporelles:Périodisations:Antiquité:Carthage Résumé : Rome contre Carthage : ce fut la guerre de Cent Ans de l'Antiquité. Un inexpiable conflit, où les deux cités rivales se disputèrent la maîtrise de la Méditerranée. Et qui se termina dans le carnage et le chaos, avec la destruction de la capitale punique.
En 264 av. J.-C. commença 1 un des conflits les plus dramatiques de l'histoire. Il est désigné par l'expression de « Guerres puniques », du nom donné par les écrivains latins aux Carthaginois, les Poeni (cf. encadré «L'empire de Carthage », p. 68). Ce fut une vraie guerre de Cent Ans, sans doute entrecoupée de trêves, mais qui ne s'acheva qu'en 146 av. J.-C. Un conflit « mondial » qui vit s'opposer l'Italie à l'Afrique des Anciens - notre Maghreb -, en impliquant la Sicile, la Sardaigne, les Baléares, la péninsule Ibérique, le Sud de la Gaule et la Macédoine. Et qui passionna l'ensemble des hommes autour de la Méditerranée. « Cette lutte des deux cités les plus riches du monde, écrit Tite-Live, tenait en suspens tous les rois et tous les peuples »K Parvenue à son terme, elle s'acheva par la destruction totale de la ville vaincue.
in L'histoire > N° 206 (Janvier 1997) . - p. 64 à 69[article] Il faut détruire Carthage ! [texte imprimé] / Yann Le Bohec, Auteur . - 1997 . - p. 64 à 69.
Langues : Français (fre)
in L'histoire > N° 206 (Janvier 1997) . - p. 64 à 69
Catégories : Entités temporelles:Périodisations:Antiquité:Carthage Résumé : Rome contre Carthage : ce fut la guerre de Cent Ans de l'Antiquité. Un inexpiable conflit, où les deux cités rivales se disputèrent la maîtrise de la Méditerranée. Et qui se termina dans le carnage et le chaos, avec la destruction de la capitale punique.
En 264 av. J.-C. commença 1 un des conflits les plus dramatiques de l'histoire. Il est désigné par l'expression de « Guerres puniques », du nom donné par les écrivains latins aux Carthaginois, les Poeni (cf. encadré «L'empire de Carthage », p. 68). Ce fut une vraie guerre de Cent Ans, sans doute entrecoupée de trêves, mais qui ne s'acheva qu'en 146 av. J.-C. Un conflit « mondial » qui vit s'opposer l'Italie à l'Afrique des Anciens - notre Maghreb -, en impliquant la Sicile, la Sardaigne, les Baléares, la péninsule Ibérique, le Sud de la Gaule et la Macédoine. Et qui passionna l'ensemble des hommes autour de la Méditerranée. « Cette lutte des deux cités les plus riches du monde, écrit Tite-Live, tenait en suspens tous les rois et tous les peuples »K Parvenue à son terme, elle s'acheva par la destruction totale de la ville vaincue.
[article]
Titre : On a retrouvé les légions de Varus ! Type de document : texte imprimé Auteurs : Yann Le Bohec, Auteur Année de publication : 1997 Article en page(s) : p. 14 à 15 Langues : Français (fre) Résumé : « Varus, rends-moi mes légions ! » se serait écrié Auguste à l'annonce de la terrible défaite de l'armée romaine, écrasée par les tribus germaniques en 9 ap. J.-C. Jusqu'ici, les historiens pensaient que ces combats s'étaient déroulés dans le Teutoburger Wald, en Westphalie. Rien n'est moins sur...
En l'an 9 de notre ère, en Germanie, trois légions romaines tombent dans une embuscade tendue par les Barbares. Le bilan est effrayant : des milliers de morts, et de prisonniers aussitôt réduits en esclavage. Sur la foi de Tacite (v. 55-v. 117). beaucoup d'historiens pensaient que cette terrible défaite avait eu lieu dans le Teutoburger Wald, une montagne de Westphalie qui se trouve entre Munster et Osnabrück. Mais des découvertes archéologiques, effectuées depuis 1987, d'abord par un amateur, un aviateur anglais du nom de J.A.S. Clunn, puis par des chercheurs allemands, notamment Wolfgang Schluter et Rainer Wiegels, imposent une nouvelle localisation, à environ vingt kilomètres au nord de la précédente.
in L'histoire > N° 207 (Février 1997) . - p. 14 à 15[article] On a retrouvé les légions de Varus ! [texte imprimé] / Yann Le Bohec, Auteur . - 1997 . - p. 14 à 15.
Langues : Français (fre)
in L'histoire > N° 207 (Février 1997) . - p. 14 à 15
Résumé : « Varus, rends-moi mes légions ! » se serait écrié Auguste à l'annonce de la terrible défaite de l'armée romaine, écrasée par les tribus germaniques en 9 ap. J.-C. Jusqu'ici, les historiens pensaient que ces combats s'étaient déroulés dans le Teutoburger Wald, en Westphalie. Rien n'est moins sur...
En l'an 9 de notre ère, en Germanie, trois légions romaines tombent dans une embuscade tendue par les Barbares. Le bilan est effrayant : des milliers de morts, et de prisonniers aussitôt réduits en esclavage. Sur la foi de Tacite (v. 55-v. 117). beaucoup d'historiens pensaient que cette terrible défaite avait eu lieu dans le Teutoburger Wald, une montagne de Westphalie qui se trouve entre Munster et Osnabrück. Mais des découvertes archéologiques, effectuées depuis 1987, d'abord par un amateur, un aviateur anglais du nom de J.A.S. Clunn, puis par des chercheurs allemands, notamment Wolfgang Schluter et Rainer Wiegels, imposent une nouvelle localisation, à environ vingt kilomètres au nord de la précédente.
[article]
Titre : Rome : La meilleure armée du monde Type de document : texte imprimé Auteurs : Yann Le Bohec, Auteur Année de publication : 1994 Article en page(s) : p. 24 à 30 Langues : Français (fre) Résumé : L'armée romaine a conquis, en quelques siècles, tout le pourtour du bassin méditerranéen. Avant de céder aux assauts des forces barbares qui ontfini par envahir la Ville elle-même. A quoi tenait cette éclatante suprématie de Rome sur ses adversaires ? Et comment expliquer la déroute des dernières décennies de l'empire ?
En l'an 9 de notre ère, trois légions, c'est-à -dire 15 000 des meilleurs combattants de l'armée romaine (en latin : exercitus), et quelques unités auxiliaires, où servent des soldats de seconde ligne, rentrent d'opération en Germanie et regagnent leurs bases sur la rive gauche du Rhin. Dans le Teutoburgwald, un chef barbare, Arminius, leur tend une embuscade. Les Romains sont anéantis. Ils laissent sur le terrain vingt mille morts, près du dixième de l'effectif total dont disposait l'empereur. Comble d'humiliation, les vainqueurs ne permettent même pas que soient données aux vaincus des sépultures décentes. Cinq ans plus tard, à la nouvelle de la mort d'Auguste, les légionnaires de Pannonie (la Hongrie actuelle) refusent de servir ; ils sont bientôt imités par ceux de Germanie. Tous réclament que leur soit versée une solde plus élevée, et que le départ à la retraite ait lieu plus tôt.
in L'histoire > N° 177 (Mai 1994) . - p. 24 à 30[article] Rome : La meilleure armée du monde [texte imprimé] / Yann Le Bohec, Auteur . - 1994 . - p. 24 à 30.
Langues : Français (fre)
in L'histoire > N° 177 (Mai 1994) . - p. 24 à 30
Résumé : L'armée romaine a conquis, en quelques siècles, tout le pourtour du bassin méditerranéen. Avant de céder aux assauts des forces barbares qui ontfini par envahir la Ville elle-même. A quoi tenait cette éclatante suprématie de Rome sur ses adversaires ? Et comment expliquer la déroute des dernières décennies de l'empire ?
En l'an 9 de notre ère, trois légions, c'est-à -dire 15 000 des meilleurs combattants de l'armée romaine (en latin : exercitus), et quelques unités auxiliaires, où servent des soldats de seconde ligne, rentrent d'opération en Germanie et regagnent leurs bases sur la rive gauche du Rhin. Dans le Teutoburgwald, un chef barbare, Arminius, leur tend une embuscade. Les Romains sont anéantis. Ils laissent sur le terrain vingt mille morts, près du dixième de l'effectif total dont disposait l'empereur. Comble d'humiliation, les vainqueurs ne permettent même pas que soient données aux vaincus des sépultures décentes. Cinq ans plus tard, à la nouvelle de la mort d'Auguste, les légionnaires de Pannonie (la Hongrie actuelle) refusent de servir ; ils sont bientôt imités par ceux de Germanie. Tous réclament que leur soit versée une solde plus élevée, et que le départ à la retraite ait lieu plus tôt.

