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N° 156 - Juin 1992 - Le dossier des chambres à gaz - Les phéniciens ont-ils inventé l'alphabet ? Les hérétiques de l'An Mil - La légende de Garibaldi - La découverte de Delphes [texte imprimé] . - 1992 . - 1 vol. (98 p.) : ill. ; 30 cm. ISSN : ISSN 0182 2411 Langues : Français (fre) 
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| 8026 | HIS 156 | Périodique | Bibliothèque | Périodiques | Exclu du prêt | 
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Titre : Naissance de l'alphabet Type de document : texte imprimé Auteurs : Françoise Briquel-Chatonnet, Auteur Année de publication : 1992 Article en page(s) : p. 16 à 21 Langues : Français (fre) Résumé : 
Le Grand Palais accueillera à l'automne 1992 une exposition consacrée aux Étrusques. On connaît surtout ce peuple de l'Italie centrale par les témoignages archéologiques qu'il nous a laissés. Sa langue, en revanche, nous reste largement obscure. Et pourtant, la découverte à Pyrgi de trois lamelles d'or gravées en étrusque et en phénicien avait fait naître un grand espoir*.
1964 : on découvre à Pyrgi, port de Caeré - une des plus grandes cités-États étrusques, l'actuelle Cer-veteri -, trois lamelles d'or portant des inscriptions en étrusque et en phénicien. La nouvelle suscite l'enthousiasme chez les savants : grâce à cette nouvelle « pierre de Rosette », pourrait-on enfin déchiffrer l'étrusque, cette langue de l'Italie centrale antique encore largement inconnue ?
La déception fut presque immédiate. Les textes étrusques et phéniciens n'étaient en effet pas identiques ; ils parlaient du même événement, mais n'étaient pas le décalque l'un de l'autre. En outre, le phénicien ne se laisse pas facilement traduire et les spécialistes ont proposé plusieurs interprétations du texte. Quelques progrès ont néanmoins été réalisés grâce à ces lamelles : par exemple on sait désormais que le chiffre trois se dit « ci » en étrusque, un terme qui montre bien que cette langue n'est pas indo-européenne.
in L'histoire > N° 156 (Juin 1992) . - p. 16 à 21[article] Naissance de l'alphabet [texte imprimé] / Françoise Briquel-Chatonnet, Auteur . - 1992 . - p. 16 à 21.
Langues : Français (fre)
in L'histoire > N° 156 (Juin 1992) . - p. 16 à 21
Résumé : 
Le Grand Palais accueillera à l'automne 1992 une exposition consacrée aux Étrusques. On connaît surtout ce peuple de l'Italie centrale par les témoignages archéologiques qu'il nous a laissés. Sa langue, en revanche, nous reste largement obscure. Et pourtant, la découverte à Pyrgi de trois lamelles d'or gravées en étrusque et en phénicien avait fait naître un grand espoir*.
1964 : on découvre à Pyrgi, port de Caeré - une des plus grandes cités-États étrusques, l'actuelle Cer-veteri -, trois lamelles d'or portant des inscriptions en étrusque et en phénicien. La nouvelle suscite l'enthousiasme chez les savants : grâce à cette nouvelle « pierre de Rosette », pourrait-on enfin déchiffrer l'étrusque, cette langue de l'Italie centrale antique encore largement inconnue ?
La déception fut presque immédiate. Les textes étrusques et phéniciens n'étaient en effet pas identiques ; ils parlaient du même événement, mais n'étaient pas le décalque l'un de l'autre. En outre, le phénicien ne se laisse pas facilement traduire et les spécialistes ont proposé plusieurs interprétations du texte. Quelques progrès ont néanmoins été réalisés grâce à ces lamelles : par exemple on sait désormais que le chiffre trois se dit « ci » en étrusque, un terme qui montre bien que cette langue n'est pas indo-européenne.Delphes : Bataille d'archéologues autour d'un sanctuaire / Hervé Duchêne in L'histoire, N° 156 (Juin 1992)
Titre : Delphes : Bataille d'archéologues autour d'un sanctuaire Type de document : texte imprimé Auteurs : Hervé Duchêne, Auteur Année de publication : 1992 Article en page(s) : p. 76 à 78 Langues : Français (fre) Catégories : Entités temporelles:Périodisations:Antiquité:Antiquité gréco-romaine:Antiquité Grecque Résumé : 
Le Grand Palais accueillera à l'automne 1992 une exposition consacrée aux Étrusques. On connaît surtout ce peuple de l'Italie centrale par les témoignages archéologiques qu'il nous a laissés. Sa langue, en revanche, nous reste largement obscure. Et pourtant, la découverte à Pyrgi de trois lamelles d'or gravées en étrusque et en phénicien avait fait naître un grand espoir*.
1964 : on découvre à Pyrgi, port de Caeré - une des plus grandes cités-États étrusques, l'actuelle Cer-veteri -, trois lamelles d'or portant des inscriptions en étrusque et en phénicien. La nouvelle suscite l'enthousiasme chez les savants : grâce à cette nouvelle « pierre de Rosette », pourrait-on enfin déchiffrer l'étrusque, cette langue de l'Italie centrale antique encore largement inconnue ?
La déception fut presque immédiate. Les textes étrusques et phéniciens n'étaient en effet pas identiques ; ils parlaient du même événement, mais n'étaient pas le décalque l'un de l'autre. En outre, le phénicien ne se laisse pas facilement traduire et les spécialistes ont proposé plusieurs interprétations du texte. Quelques progrès ont néanmoins été réalisés grâce à ces lamelles : par exemple on sait désormais que le chiffre trois se dit « ci » en étrusque, un terme qui montre bien que cette langue n'est pas indo-européenne.
in L'histoire > N° 156 (Juin 1992) . - p. 76 à 78[article] Delphes : Bataille d'archéologues autour d'un sanctuaire [texte imprimé] / Hervé Duchêne, Auteur . - 1992 . - p. 76 à 78.
Langues : Français (fre)
in L'histoire > N° 156 (Juin 1992) . - p. 76 à 78
Catégories : Entités temporelles:Périodisations:Antiquité:Antiquité gréco-romaine:Antiquité Grecque Résumé : 
Le Grand Palais accueillera à l'automne 1992 une exposition consacrée aux Étrusques. On connaît surtout ce peuple de l'Italie centrale par les témoignages archéologiques qu'il nous a laissés. Sa langue, en revanche, nous reste largement obscure. Et pourtant, la découverte à Pyrgi de trois lamelles d'or gravées en étrusque et en phénicien avait fait naître un grand espoir*.
1964 : on découvre à Pyrgi, port de Caeré - une des plus grandes cités-États étrusques, l'actuelle Cer-veteri -, trois lamelles d'or portant des inscriptions en étrusque et en phénicien. La nouvelle suscite l'enthousiasme chez les savants : grâce à cette nouvelle « pierre de Rosette », pourrait-on enfin déchiffrer l'étrusque, cette langue de l'Italie centrale antique encore largement inconnue ?
La déception fut presque immédiate. Les textes étrusques et phéniciens n'étaient en effet pas identiques ; ils parlaient du même événement, mais n'étaient pas le décalque l'un de l'autre. En outre, le phénicien ne se laisse pas facilement traduire et les spécialistes ont proposé plusieurs interprétations du texte. Quelques progrès ont néanmoins été réalisés grâce à ces lamelles : par exemple on sait désormais que le chiffre trois se dit « ci » en étrusque, un terme qui montre bien que cette langue n'est pas indo-européenne.


 
 

 
 

